« Je manque de vocabulaire »

Ah, cette phrase… Si j’avais reçu 1£ à chaque fois qu’on me l’a dite…

C’est vrai qu’il est difficile de tenir une conversation si l’on n’a pas de vocabulaire. Mais dans ce cas, qu’est-ce que tu attends pour enrichir ton vocabulaire ?


Enrichir ton vocabulaire anglais… La balle est dans ton camp !

« Je manque de vocabulaire »… Cette phrase revient dans quasiment 100% des entretiens avant de rentrer en formation d’anglais. Et là, je souris et je prends une grande respiration.

Souvent, les stagiaires attendent de moi que je leur « donne du vocabulaire ». Mais soyons honnête 30 secondes : C’est quoi ma valeur ajoutée par rapport à une recherche Google ? Par rapport à un wordbook (un manuel plein de mots justement rangés par thématique) ?

La vérité est parfois difficile 😥: Les formateurs de langue n’ont pas de système de transvasement de vocabulaire dans le cerveau des stagiaires. Tout le travail que je peux faire pour te préparer « du vocabulaire » ne sert à enrichir le vocabulaire que d’une seule personne : moi !

Prends toi en main, c’est la seule solution.


Moi je peux t’aider sur la méthode

Je préfère la méthode des 3 mots

Maintenant que nous sommes d’accord sur le fait que tout dépend de toi, je peux quand même t’aider en te proposant une méthode.

Je ne suis pas une grande fan des fameux wordbooks ni des listes de vocabulaire.


Mais qu’est-ce que c’est que cette méthode des 3 mots ?

Et bien comme son nom l’indique, il s’agit d’apprendre 3 nouveaux mots par jour. Et ces 3 mots, tu vas les trouver dans ton quotidien, personnel ou professionnel.

Ton objectif est d’identifier chaque jour 3 choses dont tu ne connais pas la traduction en anglais. Cela peut être au bureau tous les jours à 11h13 – Ou chaque fois que tu vas faire un tour en production – Ou à la cantine à midi – Ou pendant que tu es bloqué dans les embouteillages.

Il faut définir un déclencheur (cue en anglais – prononcé comme la lettre Q) qui te rappellera facilement que c’est le moment de chercher tes 3 mots. Et c’est toi qui définis ce déclencheur, pour qu’il soit en phase avec le vocabulaire dont tu as besoin. Pas très efficace de lancer la recherche pendant que tu es au supermarché si tu veux améliorer ton vocabulaire technique… (sauf évidemment si tu travailles dans un supermarché…)

Ensuite, tu fais une recherche sur ces 3 mots pour avoir la traduction anglaise. Ça peut être tout de suite, mais ça peut aussi être en rentrant à la maison, ou après diner, ou même le lendemain matin. Il est important que cela se fasse à un moment où tu te sens disponible.

Et tu vas voir que très vite, tu vas faire le lien dans ta tête entre les « choses » de ton quotidien et leur traduction anglaise.

Petit rappel sur l’usage du dictionnaire ! Je préfère que tu évites Google Translate. J’ai fait tout un article sur le bon usage du dictionnaire. Il est en lien ci dessous :


Prêt à tester la méthode ?

J’attends avec impatience tes 3 premiers mots en commentaire.

L’équipe s’agrandit

Alors oui, je le répète en boucle, il n’est pas nécessaire d’être un natif pour enseigner l’anglais. Tu te vois, toi, t’improviser prof de français ?

La formation, c’est un métier avec une double compétence : un domaine d’expertise que l’on maitrise et une bonne pédagogie.

Tous les anglais ne sont pas en mesure de te former, et encore moins de te former à l’AMDEC produit ou process en anglais !

Mais voilà… Beaucoup des mes stagiaires sont persuadés que tous leurs progrès en formation vont mystérieusement être réduits à néant dès qu’ils seront face à un « native speaker » – Cela n’a aucune base, mais si tu le crois suffisamment fort, c’est finalement ce qui se passe.

Alors j’ai décidé de faire évoluer les programmes de formation, et d’agrandir l’équipe.

Je suis donc ravie de te présenter Arleene.

Arleene est une traductrice reconnue, d’origine Jamaïcaine… et donc « native speaker » ! Et d’après les stagiaires qui l’ont déjà rencontrée, elle est super sympa 😉.

Des moments d’échanges (« chitchat ») sont désormais inclus dans la plupart des programmes de formation afin de te permettre de te frotter à la langue anglaise en direct.

Et de constater que tu t’en tires très bien 👍.

Pour en savoir plus sur ces nouveaux programmes, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec moi. Nous verrons ensemble comment intégrer Arleene dans ta formation.

Ma pédagogie, elle est TBL (et je ne le savais même pas !)

Je sors d’une formation organisée par British Council à laquelle je me suis inscrite avec l’espoir un peu fou de te rendre l’apprentissage de la grammaire un peu moins difficile… et j’ai appris que j’organisais mes formations sur le mode TBL (Task Based Learning) et que c’est une super méthode pour les adultes qui apprennent l’anglais.

Outre le fait que je suis vraiment contente de faire ce constat, je t’en dis un peu plus sur le TBL, et pourquoi c’est la méthode qu’il te faut pour progresser en anglais.


Définition du Task Based Learning

C’est un apprentissage qui s’organise autour d’une réalisation, que ce soit une réalisation physique – comme par exemple la réalisation d’un chantier pour un apprenti en peinture – ou une réalisation intellectuelle – comme la production d’une fiche de lecture pour un étudiant.

Ou la production d’une AMDEC ou d’un 8D en anglais pour un technicien ou un ingénieur qui travaille à l’international, et veut progresser dans sa maitrise de la langue ! Et c’est justement ce que je propose. Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir dans le Bourgeois Gentilhomme de Molière, je faisais du TBL sans savoir que la méthode avait un nom… et une sacrée efficacité pour progresser en anglais.


Les avantages du Task Based Learning

Il y a 6 avantages principaux que je te détaille ci-dessous.

Avantage 1 : La méthode va susciter ton intérêt

Contrairement au cours d’anglais classique où on t’apprends des règles qu’ensuite, peut-être, si l’occasion se présente, tu pourras utiliser, dans la démarche TBL, on part de toi, de ton travail, des documents que tu as besoin de produire là, maintenant, tout de suite. On est donc immédiatement sur des actions concrètes, et qui te concernent directement. On est dans le coeur du sujet.

Avantage 2 : On va se concentrer sur le fond (et tant pis pour la forme)

Ce qui compte, c’est que tu rendes un livrable compréhensible et efficace. Et on va faire en sorte qu’il soit correct en terme de vocabulaire, et de construction. Ensuite, si tu n’as pas très bien compris les cas où il faut utiliser le présent perfect ou le simple past… c’est n’est pas grave puisque le livrable est au présent simple.

Et ce que je constate en général, c’est que tu vas devenir curieux de la grammaire de toi même. Quand ce n’est plus un passage obligé, ça peut même devenir sympa de comprendre pourquoi des fois c’est le présent perfect, et des fois c’est le simple past…

Avantage 3 : On a un objectif concret

Et donc, on ne va pas se perdre dans des détails, ni des exceptions exceptionnelles à telle ou telle règle de grammaire qu’il est important de connaitre si on prend le train à Sydney une année bissextile… Tu vois ce que je veux dire !

Avantage 4 : La progression est jugée sur le résultat

Avant la formation, tu ne savais pas rédiger une AMDEC en anglais, après la formation, tu sais le faire. Point final. C’est là dessus que ce fera ton évaluation… et que de toute façon tes collègues et ton boss t’attendent.

Avantage 5 : On met la priorité sur la réalisation complète

On va les sortir, ce 8D ou cette AMDEC en anglais ! Et si à côté de ça, ta maitrise du verbe modal « Might » et de sa forme négative « Mightn’t » ne sont pas parfaites… et bien tant pis. (De toute façon, combien de fois tu vas utiliser « mightn’t » dans tes échanges avec ton client ?)

Avantage 6 : On reste ancrée dans la vraie vie

Ainsi, lorsque tu retournes au bureau ou à l’usine, ce que tu as appris te sert vraiment. Et comme ça te sert vraiment, tu l’utilises vraiment. Et tu progresses !


Tu te reconnais dans une de ces approches ? C’est que c’est la méthode qu’il te faut pour progresser en anglais. Alors n’hésite pas à me contacter pour qu’on échange autour de ton besoin.

Pourquoi rejoindre un Club de Conversation

Comme à chaque fois que j’organise un Club de Conversation, les mêmes messages reviennent encore et encore. de nombreuses personnes me demandent si elles peuvent venir :

« Si le niveau n’est pas trop élevé »

« Si c’est ouvert à tout niveau »

« Si on accepte les débutants »

Comme s’il fallait une autorisation, un certificat de « bon niveau » pour parler anglais !

Alors que c’est tout le contraire !

C’est quoi, exactement, un Club de Conversation ?

Je vais avoir de la difficulté à te répondre, parce que chaque club a ses spécificités. Mais globalement, c’est un événement où se rassemblent des personnes animées de la même volonté de discuter.

Ainsi, un Club de Conversation en Anglais peut se définir comme un événement où se retrouvent des personnes qui ont envie de parler anglais entre elles.

Quelques soient leurs motivations : Pratiquer, s’améliorer, rencontrer d’autres personnes avec les mêmes centres d’intérêt, ou tout simplement passer un bon moment.


A quoi ça sert, un Club de Conversation ?

On vient d’effleurer le sujet dans le paragraphe précédent. Mais je vais développer un peu plus, surtout sur la partie « pratiquer ».

Mes stagiaires ont souvent peur de ne pas être à la hauteur « en situation réelle ». Ils sont parfois même persuadés que tous les progrès qu’ils ont fait avec moi en formation vont immédiatement s’évaporer lorsqu’ils seront confrontés à des « natifs »

Le principal avantage d’un club de conversation, c’est de lever cette fausse idée, de te montrer que tu es capable de te faire comprendre et d’avoir une petite discussion sensé avec quelqu’un.

L’anglais est une langue vivante ! Comme toutes les langues parlées dans le monde, en fait ! Il est important de la pratiquer comme telle pour progresser, c’est-à-dire de l’utiliser pour faire passer des messages concrets ou des idées construites. Et si tu n’oses pas te lancer dans ton contexte professionnel, le Club de Conversation est l’occasion idéale de venir t’entrainer.


J’organise un Club de Conversation mensuel en ligne, tous les 2e jeudis du mois, à partir de 19h. N’hésite pas à m’envoyer un mail si tu souhaites participer au prochain.

Tu peux aussi t’inscrire à la Newsletter (1 par mois, ça va…) pour être sur d’être informé à chaque fois que j’organise un nouvel événement « in English »

3 new tips for hunting a job – 3 nouvelles astuces pour ta recherche d’emploi


Cet article est une mise à jour de celui publié initialement en 2020 – En effet, on profite de l’été pour se mettre au carré sur sa recherche d’emploi à la rentrée !


La demande de mise à jour de CV ou d’exercices type entretien d’embauche revient en force en ces temps un peu bizarre où, soyons francs, nous ne sommes pas tous très rassurées quant à notre avenir professionnel. Voici donc 3 nouvelles astuces pour que votre candidature fasse a différence.

NB : les articles précédents sont toujours disponibles :


Tip 1 : On ne raconte pas d’histoire

Si ton niveau d’anglais est A2+, ne mets pas B1- dans ton CV. C’est vrai, c’est basique… mais c’est tellement vrai.

Ça a l’air de rien, un demi-niveau, mais la marge entre A et B est pourtant grande. Un niveau A2+ veut dire que l’on est capable de se débrouiller à l’étranger pour son compte personnel ou sur des sujets dont on a la maitrise. Un niveau B1- veut dire que l’on peut s’adapter facilement à une conversation professionnelle sur un nouveau sujet inconnu jusque là.

Si c’est important pour l’entreprise qui recrute, elle aura un moyen de te tester.


Tip 2 : Attention avec le correcteur automatique

Je le répète souvent, il faut prendre le temps de relire tous tes écrits avant de les envoyer.

Mais lorsque l’on a utilisé un utilitaire de traduction automatique, comment faire pour s’assurer que ce qui est écrit correspond bien à ce que l’on voulait dire ? Il n’y a malheureusement pas de réponse infaillible à cela, à moins d’avoir un native speaker sous la main, ou au moins un collègue qui maitrise bien la langue.

Donc on réduit – voir on oublie – le recourt aux traductions automatiques ! Le mieux lorsque l’on se trouve coincé sur un mot ou une expression que l’on ne sait pas traduire, c’est de changer sa formulation. On revient à la base : un sujet + un verbe + un complément. Si tu écrits sur un sujet que tu maitrises vraiment, « that should do the trick » (ça devrait le faire)


Tip 3 : Remercier par écrit après chaque entretien

Surtout si tu peux le faire en anglais.

Au delà de l’attention personnelle, et de l’occasion de faire le point sur un entretien qui t’as particulièrement intéressé, c’est aussi une belle opportunité de t’exprimer dans un anglais plus « street English », plus relaxé, moins formel. Ainsi, tu te crées une nouvelle chance de montrez ton bon niveau d’anglais.


Et parce que la meilleure façon de parler anglais, c’est de parler anglais, pourquoi ne pas rejoindre le club de conversation dès la rentrée ? On n’a pas toujours l’opportunité de pratiquer, mais là c’est possible et c’est gratuit !

10 TIPS for the interview (Les 10 questions à préparer pour ton entretien d’embauche)


Cet article est une mise à jour de celui publié initialement en 2020 – En effet, on profite de l’été pour se préparer à passer des entretiens en anglais à la rentrée !


C’est le dernier épisode de notre série.

Tu as mis à jour ton CV, préparé une belle lettre de motivation, et voilà : tu as décroché un entretien.

C’est le moment que redoute le plus mes stagiaires. Le fait de venir en entretien est déjà stressant et intimidant en soi. Anticiper une partie ou tout l’entretien en anglais ne fait qu’augmenter la pression. Alors comment bien t’y préparer ?


Les 10 questions à préparer pour ton Interview

Tout d’abord, mes 10 questions

Nota : elles sont en anglais, contrairement à la langue habituelle de ce blog. J’ai simplement pris comme hypothèse que si tu es arrivé à l’entretien, tu as maintenant besoin de penser dans la langue de Shakespeare pour bien te préparer.

  • Question 1 : Tell me about yourself – Le recruteur espère ainsi discerner tes motivations. Tout ce qui est techniques et du domaine de tes connaissances est déjà identifié grâce à ton CV
  • Question 2 : What are your biggest weaknesses – Nous connaissons l’astuce qui consiste à transformer une faiblesse en force… Mais pourquoi ne pas être honnête pour une fois, et en profiter pour montrer que l’on sait progresser ?
  • Question 3 : What are your biggest strengths
  • Question 4 : Where do you see yourself in 5 years
  • Question 5 : Why should I hire you
  • Question 6 : Why are you interested in our company
  • Question 7 : Tell me what happened last time a colleague or employee got angry at you
  • Question 8 : Describe your dream job – Idéalement, cette description sera cohérente avec le job pour lequel tu postules… Idéalement.
  • Question 9 : Why do you want to leave your current job – Attention; on ne critique jamais son employeur actuel. Il faut orienter la discussion sur ta propre progression plutôt que sur les éléments de d’insatisfaction dans ton poste actuel.
  • Question 10 : Do you have any question for me – Ne jamais louper cette opportunité. C’est le moment de poser toutes tes questions, ou de reformuler des éléments dont tu veux t’assurer.

Ensuite, le deuxième niveau de préparation concerne la pratique : Parle de votre entretien en anglais. Avec tes collègues, ta famille,… ton chien si nécessaire. Mais parle ! Pratique ! Comme un muscle ou n’importe quel savoir peu utilisé, c’est en l’exerçant qu’il devient plus fort. C’est pareil concernant la maitrise de l’anglais.

Le jour J de l’entretien d’embauche

Switch your brain to English : J’ai déjà déjà évoqué ce point dans mon premier article de la série.

Il est toujours disponible si tu l’as manqué.

Ne te lance pas dans des structures de phrases compliquées. Un sujet, un verbe, un complément. Cela suffit à faire passer beaucoup d’idées. Tu pourras pouvez améliorer ton niveau de langue uniquement si tu es sur de toi, et surtout si tu es à l’aise dans le cadre de l’entretien.

J’ai personnellement connu une expérience compliquée lors d’un entretien, bien que mon niveau d’anglais soit un bon C2. Le soucis ne venait pas de mon niveau, mais de l’ambiance de l’échange. Je suis une personne plutôt enthousiaste, et face à un auditoire fermé, je suis mauvaise, que ce soit en français ou en anglais. So I applied my own medicine (j’ai suivi mes propres conseils) : des phrases simples, uniquement des phrases simples.


Prépare ton Interview

C’est pour toi qui a juste besoin de te préparer à un entretien que j’ai créé la formule « Anglais à la carte ». A partir d’1h, si cela te suffit, il n’y a pas de minimum. Pour vérifier un truc ou deux, travailler ton accent, ou simplement (re)prendre confiance.

N’hésite pas : bloque un créneau directement dans mon agenda pour parler de ton besoin


6 TIPS for the cover letter (Mes 6 astuces pour une belle lettre de motivation)


Cet article est une mise à jour de celui publié initialement en 2020 – En effet, on profite de l’été pour préparer notre job hunt (chasse au travail) de la rentrée !


Nous continuons notre série pour t’aider dans ta recherche d’un emploi, directement en anglais avec ce nouveau post concernant le lettre de motivation, ou « cover letter » en anglais.

Dans cet article, je me concentre sur les éléments indispensables pour une bonne lettre de motivation, mais néanmoins, il me semble important de commencer avec un petit rappel sur le thème de « pourquoi est-ce que j’écris une cover letter ? »

Pourquoi est-ce que j’écris une cover letter ?

Revenons à la base quelques instants. Si je suis en train d’écrire une lettre de motivation, c’est parce que je veux ou doit changer de job. Donc que je suis actuellement dans une situation d’insatisfaction : absence de job, ou job qui ne me convient pas.

J’écris cette lettre parce que je suis motivé.e pour aller vers quelque chose d’autre. Et ce quelque chose doit être clair dans mob esprit.

Prendre le temps de réfléchir à ce sujet avant de se lancer dans la rédaction de la lettre de motivation, mais aussi tout avant de commencer une recherche d’emploi, c’est se donner la chance de bien préciser ce que l’on recherche, et pourquoi on va postuler à tel ou tel offre… ou pas.

Une partie importante de nos ateliers « I want to change job ! » est consacré à cette analyse, parce que c’est la clé pour qu’une recherche soit couronnée de succès. Sans cette petite introspection, nous risquons de reproduire les mêmes schémas encore et encore. Et retomber dans le même état d’insatisfaction. Et de recommencer une recherche. Etc…


Sans jamais porter de jugement, nous revoyons en atelier (et en anglais) les motivations qui te poussent à chercher un nouvel emploi : gagner plus d’argent, avoir plus de temps pour soi, être en mesure d’être aligné.e avec tes valeurs… Et tout le vocabulaire qui apparaît pendant cette discussion sera ensuite utile pour ta lettre de motivation, explicitant pourquoi tu contactes ce recruteur précisément, et pas un autre.

N’hésite pas à me contacter si la démarche t’intéresse


Les 6 astuces d’une bonne cover letter

Et sans plus tarder, mes 6 astuces pour une lettre de motivation au top.

Make it personal : Il est important de savoir à qui tu es en train d’écrire. Les formes de politesse anglaise permettent des raccourcis tel que « to whomever it may concern » (à l’intention de la personne concernée) mais je ne recommande pas l’utilisation de ces modèles. Mets toi 5 minutes à la place du recruteur : Tu aimerais recevoir une lettre qui commence comme ça, toi ?

Be precise : Précise bien pour quel job tu postule. L’anglais le permet facilement avec une ligne du type : « Object : Quality Manager Position » qui est beaucoup plus automatique que dans les courriers français où tout doit encore être délié. Une nouvelle fois, il s’agit de se mettre à la place du recruteur, qui gère peut-être des dizaines d’offres en parallèle. Montre-lui dès le départ que tu es une super opportunité pour lui !

Explain why : Pourquoi postules-tu chez cette entreprise-là, pour ce poste-là. Il est important de montrer que tu es réellement intéressé par l’opportunité offerte. Pour cela, renseigne toi sur l’entreprise : internet, LinkedIn, … Les sources d’information sont infinies, il suffit juste de bien les choisir.

Explain why you : Vends toi ! Explique pourquoi tu es la meilleure personne pour le poste. Mais attention à la nationalité de ton interlocuteur : les anglais par exemple ne sont pas des grands fans des personnalités « show off » (frimeur)

Show passion : Tout est question de vocabulaire. Si ta personnalité est plutôt enthousiaste ou extravertie, montre le ! Tout en te respectant bien sur, pas la peine de surjouer le role. Mais si tu te sents euphorique par rapport à une opportunité, dis-le : « I am / feel so enthusiastic learning you are hiring for this position … »

Show kindness : Il n’est jamais inutile de remercier quelqu’un pour le temps qu’il a passé à lire ta prose. Sans en faire des caisses, s’entend. Et si en plus tu es sincère, ce sera apprécié. Dans une période où le recrutement se base plus sur le savoir être que sur le savoir faire, montre tout de suite quelle est ta vraie personnalité. c’est un sacré « good start » (un bon démarrage)


Mets ta cover letter à jour

C’est pour toi qui a juste besoin de préparer ta cover lettre que j’ai créé la formule « Anglais à la carte ». A partir d’1h, si cela te suffit, il n’y a pas de minimum. Pour vérifier un truc ou deux, vérifier ton vocabulaire, ou simplement (re)prendre confiance.

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8 TIPS for an English resume (Mes 8 astuces pour un bon CV en anglais)


Cet article est une mise à jour de celui publié initialement en 2020 – En effet, on profite de l’été pour se préparer chasser un nouveau job à la rentrée !


Deuxième article de notre série « I want to change job mais l’anglais est un obstacle… »

Aujourd’hui, je me pencher sur les bonnes pratiques en ce qui concerne la rédaction d’un resume (prononcez résioumé). En effet, il existe de nombreuses différences entre le modèle d’un CV français et celui rédigé en anglais. Et même si l’on entend ici et là des voix qui nous disent de laisser tomber le vieux principe du CV… cela reste une bonne manière de présenter son expérience de façon synthétique. Ainsi, il sera plus facile de lister avec des bullet points (une liste à puce) l’ensemble de nos expériences que de les délier toutes dans notre lettre de motivation.

Faisons donc ensemble le tour de ces must-have du CV en anglais point par point.


Les 8 différences entre le CV français et le CV en anglais

Pas de photo ni d’informations personnelles. Ton nom et tes coordonnées doivent apparaitre clairement, et c’est tout. Je te conseille aussi d’être très attentif à ce que que tes coordonnées soient faciles à trouver. Imagine le « worst case scenario ! » (le pire scénario possible) : un recruteur trouve ton CV intéressant, veut te contacter…. et ne trouve pas ton numéro de téléphone… Je ne veux même pas y penser !


Les points à retenir

Pas de limitation à une feuille. Si ton expérience le justifie, tu peux sortir du cadre strict du CV français. Mais attention, on n’est pas là pour faire du remplissage.

Commence par un « Profile » c’est-à-dire un bref résumé de qui tu es et du poste que tu recherches

Parle précisément de tes engagements et différents centres d’intérêt. Il n’est pas rare de voir une liste des associations ou des clubs auxquels on adhère. Cette rubrique s’appelle « Interests »

La rubrique suivante est « Education & Training » et c’est là que tu peux développer les études que tu as faites et les formations professionnelles que tu as suivies. Attention, tous les termes doivent être traduits. Attention : Pas question de laisser des mots en français. Donc, si tu as suivi la formation «Animation d’une AMDEC», cela devient «Facilitating FMEA»

Vient alors ton expérience professionnelle. Une nouvelle fois, attention à bien traduire tous les termes, à ne pas laisser de mots en français dans ta description. C’est le moment de monter que tu connais les termes associés à ton métier et ton expérience.

Paragraphe suivant : tes « Key Achievements » c’est-à-dire tes principales réussites. Et là, c’est le moment d’être très anglo-saxon, et d’utiliser des verbes d’action pour t’exprimer. Par exemple, plutôt que de parler de la réalisation d’audit système, tu préféreras une phrase du type « Je réalise des audits sytème, analyse les écarts et prescrit des pistes d’amélioration » : 3 verbes d’action (réaliser, analyser, prescrire) plutôt qu’un nom commun (réalisation.)

Et on finit avec les « Core Skills » à savoir les compétences qui sont nécessaires pour le poste. C’est peut-être le paragraphe du CV qui doit être le plus adapté au poste pour lequel tu postules… mais tous les experts ne sont pas d’accord sur ce point.


L’apparence compte…

Premier point : ton anglais doit être irréprochable. Je le répète en boucle dans toutes mes formations: il faut privilégier les phrases simples, encore plus dans le contexte d’un CV où l’on se doit d’être concis et précis. Alors on ne se lance pas dans des trucs complexes, on reste sur la base de son métier, de ses compétences. A moins de postuler pour un poste de rédacteur… Mais là un niveau B1 en anglais ne suffira peut-être pas… A toi de voir.

Ensuite on travaille le look de son CV. Mettons-nous à la place d’un recruteur qui reçoit des centaines de CV tous les mois. Ce n’est pas avec un document « dry » (sec, sans vie) que nous avons une chance d’attirer son attention. Il faut faire un effort de présentation, quelque soit notre personnalité, mais toujours en la respectant. Aujourd’hui, de nombreux sites internet proposent des exemples voir même des outils en ligne pour formaliser votre CV. Et les modèles sont variés, pas tous orientés pour les professionnels du marketing !


Je te propose la sélection d’outils suivante qui me semble les plus pertinents pour les métiers techniques :

Pour voir des exemples

Pour essayer des outils de mise en page


Mets ton CV à jour avec moi

C’est pour toi qui a juste besoin de te travailler un peu ton CV que j’ai créé la formule « Anglais à la carte ». A partir d’1h, si cela te suffit, il n’y a pas de minimum. Pour vérifier un truc ou deux, travailler une partie, ou simplement (re)prendre confiance.

N’hésite pas : bloque un créneau directement dans mon agenda pour parler de ton besoin


4 astuces pour que l’anglais ne soit plus un obstacle entre toi et le job de tes rêves


Cet article est une mise à jour de celui publié initialement en 2020 – En effet, on profite de l’été pour se préparer à passer des entretiens en anglais à la rentrée !


Pendant les formations en présentiel, je constate régulièrement que mes stagiaires se sentent coincés dans leur carrière « à cause » de l’anglais. Le fait de ne pas maitriser cette langue devient un obstacle entre eux et le job de leur rêve. C’est pour cela que je commence aujourd’hui une série de 4 articles consacrés à l’anglais dans le cadre d’une recherche d’emploi. Bien sur, je resterai orientés sur les métiers techniques et de la qualité, et c’est là que nous irons chercher nos exemples. Cependant, cette série d’articles s’adressent à tous ceux qui se sente bloqué au moment d’utiliser la langue de Shakespeare professionnellement.

The best way to speak English… is to speak English

Le blocage vient souvent d’un manque de confiance en soi. On connait le vocabulaire lié à notre profession : on sait qu’AMDEC se dit FMEA (prononcer éfémi-é) ou qu’un plan de surveillance est un control plan en anglais. Le vocabulaire technique revient encore et encore dans notre quotidien, et on l’assimile presque malgré soit.

Mais au moment d’ouvrir la bouche… Rien. Nous ne sommes plus sur de comment tourner la phrase, de la nature du verbe que l’on veut utiliser (régulier ou irrégulier ???), et nous restons figés.

C’est tout le vocabulaire courant qui nous manque, toutes les tournures de phrases qui ne nous reviennent pas. Pour remédier à cela, une seule solution : Il faut pratiquer.

4 astuces pour que l’anglais ne soit plus un obstacle entre toi et le job de tes rêves

Astuce 1 – Regarder (et surtout écouter) des vidéos

C’est un peu comme « se mettre dans le bain ». On règle ainsi son cerveau sur la langue anglaise, et petit à petit tout devient plus clair. Le sujet de la vidéo n’a pas d’importance dès lors qu’elle est réalisée avec un niveau de langue correct (attention, certains Youtubers de langue anglaise ne parlent pas tout à fait anglais… la grammaire n’est pas toujours au rendez-vous !) Et il est préférable que le sujet nous intéresse. Parce que c’est la meilleure façon de rester concentré sur une vidéo dans une langue étrangère.

Ainsi, lorsque tu te prépare à intervenir en anglais, il est bon de regarder une vidéo juste avant. Seulement, si c’est dans le cadre professionnel, il ne sera pas forcément vu d’un bon oeil que tu bingwatch les derniers épisodes de ta série préférée… Même si c’est tout aussi bénéfique pour la préparation de ton intervention. Il vaut mieux avoir sous le coude quelques vidéos sur les sujets pro.

Pout t’aider, j’en ai choisi 2 vraiment très pros qui se trouve dans la boite à outils

Astuce 2 – Lire

Plus tu liras en anglais, plus tu t’habitueras à certaines structures de phrases et à l’utilisation de mots particuliers ou d’expressions typiquement anglaises. Et petit à petit ces structures, ces mots et ces expressions deviendront des éléments récurrents de ton discourt. C’est comme cela que les enfants apprennent une langue, et ce n’est pas parce que nous ne sommes plus (vraiment) des enfants que cela ne marche pas pour nous.

La différence entre le fait de lire par rapport à l’utilisation de vidéo, c’est simplement que le processus se fait plus lentement mais aussi de façon plus durable. En plus, chaque fois que tu apprends un nouveau mot, tu apprends aussi son orthographe… ce qui est peut-être un luxe aujourd’hui, mais peut faire la différence sur un CV ou une lettre de motivation.

Astuce 3 – Ecouter un podcast

Là, on change de niveau ! Il s’agit de suivre une conversation réelle !

C’est plus difficile, car contrairement à la vidéo, on n’a pas de support visuel pour nous aider à comprendre, et contrairement à la lecture, ça se passe au rythme des intervenants.

Les bénéfices sont les mêmes qu’avec les vidéos, avec une efficacité beaucoup plus forte. Et tu n’es pas obligé de faire ça pendant 1h, tu peux te limiter à des podcastes très courts – 2 à 5 minutes – sur lesquels tu te concentres exclusivement.

Pour moi, le constat est sans appel : je ne te dis pas que seuls les stagiaires qui écoutaient des podcasts ont progressé, mais tout ceux qui le faisaient régulièrement ont gagné au moins un niveau CECRL.

Astuce 4 – Parler !

Parce que au final, la seule façon de parler anglais, c’est de parler anglais !

Pour le faire dans une ambiance décontractée, tu peux participer à un groupe de conversation. Il y en a un peu partout en France. Je te dis tout sur celui que j’anime si tu cliques sur le bouton à droite.

Mais il est peut-être aussi possible de parler anglais avec tes collègues. Et pourquoi pas avec les clients ou fournisseurs de tes collègues ? Nous avons tous connu l’angoisse du client à divertir pendant la pause de midi ou en soirée. Si un de tes collègue est dans cette situation et que tu lui proposes de te joindre à eux, il est peu probable qu’il refuse ! Tu pourrais même devenir son meilleur ami…


Astuce supplémentaire : prépare ton entretien avec moi

C’est pour toi qui a juste besoin de te préparer à un entretien que j’ai créé la formule « Anglais à la carte ». A partir d’1h, si cela te suffit, il n’y a pas de minimum. Pour vérifier un truc ou deux, travailler ton accent, ou simplement (re)prendre confiance.

N’hésite pas : bloque un créneau directement dans mon agenda pour parler de ton besoin


Club de Conversation… Mais qu’est-ce que c’est (en V1 et en V2 !)

Mais qu’est-ce que c’est exactement qu’un club de conversation ? Et bien, à mon avis, c’est la meilleure façon de pratiquer l’anglais. Je te dit pourquoi et comment ci-dessous.

C’est quoi, un club de conversation ?

C’est un club – pas privé du tout – où l’on converse. C’est à dire que l’on parle de tout, de rien, de soi, de l’actualité… de ce que l’on veut, en fait.

Simplement, on le fait en anglais !

The Floating Mushroom propose cette activité gratuitement, simplement pour le plaisir de papoter avec des personnes qui ont envie de pratiquer.

Qui participe au club de conversation ?

Tout le monde peut venir au Club de Conversation, quelque soit son niveau d’anglais ou ses facilités à s’exprimer. On y trouvera aussi bien des débutants et des personnes qui n’ont pas pratiqué depuis des années que des personnes presque bilingues. C’est l’intérêt du club : on s’exerce, on s’entraide, on apprend de nouvelle expression ou de nouveaux mots… Mais surtout on s’exprime, et on réalise que finalement, on se fait plutôt bien comprendre !

Quand

Le club de conversation devient régulier, avec un rendez-vous tous les 2e jeudis du mois à 19h00 à sur la plateforme Wonder. Plus besoin de chercher la date, elle est fixe.

Un club physique est aussi organisé à Bourgoin Jallieu et aux Abrets en Dauphiné, mais là la régularité est beaucoup moins… régulière.

Alors, pour être sur de ne jamais manquer ce rendez-vous, que ce soit sur la plateforme ou dans la vie réelle, n’oublie pas de t’inscrire à la Newsletter. C’est une fois par mois 10 mois par an, promis, je ne vais pas faire exploser ta boite mail !

Comment se déroule un club de conversation

L’idée principale, c’est de parler. De s’exprimer en anglais. De se lancer, en quelque sorte. D’y aller une bonne fois pour toute… et on verra bien. L’expérience montre que la plupart du temps, c’est ce qui est difficile pour nous Français : nous lancer dans une langue que nous ne maitrisons pas, avec la peur de faire des erreurs, de dire une grosse bêtise, d’être ridicule…

Faire partie d’un club de conversation, c’est réussir à passer au delà de son appréhension grace à un environnement bienveillant et convivial, mais surtout en multipliant les petites conversations 2 par 2. Pas besoin de s’exprimer devant un grand groupe si l’on n’est pas à l’aise. Et si une personne parle trop vite ou avec un accent à couper au couteau, et bien, dans 6 minutes maximum, on sera en train de converser avec quelqu’un d’autre, alors ça veut quand même le coup de s’accrocher un peu !

Club de Conversation pre-COVID…
Club de Conversation post-Covid ! A chaque fois que c’est possible, on va dehors.

Tu sens que c’est la formule qu’il te faut ? Tu sais de toute façon que tu as besoin de pratiquer et qu’il va bien falloir te lancer ? Ou bien tu maitrises déjà bien et tu as juste envie de papoter in English ?

Tu peux aller faire un tour sur la page correspondante sur le site internet du Floating Mushroom et t’inscrire au prochain Club de Conversation

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