Illustration d'un entretien d'embauche en anglais Imagine la scène : tu es en entretien d’embauche, tout se passe bien… jusqu’au moment fatidique où le recruteur te lance, l’air de rien : “Let’s continue in English, shall we?” Et là, c’est le drame. Plus un mot ne sort, tu cherches désespérément “le mot pour dire…”, mais ton cerveau est en PLS. Résultat : tu bredouilles trois mots, dont un en espagnol, et tu te dis que tu aurais mieux fait de postuler pour la NASA, au moins là-bas, on parle de maths.

Rassure-toi, tu n’es pas seul ! Beaucoup de candidats se retrouvent démunis quand l’entretien passe soudainement en anglais.

Pourtant, cette étape est prévisible, surtout s’il était écrit « anglais indispensable » dans la description de poste. (Et que tu as indiqué un niveau B1 ou supérieur dans ton CV 😉)

Voilà pourquoi c’est si important de s’y préparer.

Voyons ensemble comment tu peux éviter le blackout linguistique devant le recruteur.

 

Pourquoi se préparer à l’anglais en entretien ?

Déjà, parce que maîtriser l’anglais au boulot, c’est un vrai passeport pour booster ta carrière : plus d’opportunités, des missions internationales, et surtout, tu montres que tu sais t’adapter à un environnement globalisé.

Les recruteurs ne cherchent pas forcément un bilingue parfait, mais ils veulent s’assurer que tu pourras communiquer efficacement si besoin. Et, soyons honnêtes, il vaut mieux donner l’image de quelqu’un qui a anticipé cette partie plutôt que celle de la personne prise au dépourvu.

Sans préparation adéquate, tu risques de rester bloquer sur le vocabulaire des vacances – alors qu’on te demandes de parler du dernier projet que tu as géré… Ou bien toute ta grammaire va passer à la trappe, et ça ne fait pas très professionnel.

 

Illustration d'un entretien d'embauche en anglaisComment bien se préparer ?

Prépare des mots-clés et du vocabulaire pro

Fais-toi une liste de mots-clés liés à ton métier et à l’entretien d’embauche : compétences, qualités, défauts, expériences, objectifs… Par exemple : skills (compétences), strengths (forces), weaknesses (faiblesses), achievement (réalisation), challenge (défi). Revois aussi le vocabulaire spécifique à ton secteur.

Il s’agit ici de faire un check-up de ton vocabulaire fonctionnel, celui que tu vas utiliser pour t’exprimer.

Tu ne connais pas la différence entre le vocabulaire général et le vocabulaire fonctionnel ? J’ai un article pour t’aider à y voir clair en lien ici. Tu auras même la possibilité de faire un test à la fin de l’article pour savoir où tu en es, et de quel vocabulaire tu as le plus besoin.

Lien vers l’article « Plus de vocabulaire anglais »

 

Parle-toi de ton parcours en anglais

Entraîne-toi à raconter ton parcours professionnel à voix haute, comme un acteur qui répète son texte. Plus tu le fais, plus tu gagnes en fluidité et en confiance. Tu peux même t’enregistrer pour repérer les passages où tu bloques ou les mots qui te manquent.

Et n’oublie pas que ton cerveau ne fait pas la différence entre les moments où tu parles tout seul ou à tes plantes vertes et ceux où tu as un vrai interlocuteur en face de toi. Cette étape de préparation est donc vraiment efficace.

 

Anticipe les questions fréquentes

Prépare-toi à répondre en anglais aux incontournables :

Prépare aussi quelques questions à poser au recruteur, pour montrer ton intérêt et ton aisance.

 

Révise aussi tes automatismes de politesse

N’oublie pas : le but est de montrer que tu peux communiquer et t’adapter… sans agresser ton interlocuteur. Lorsque l’on est trop concentré sur le fond, on en oublie parfois la forme. Et les formules de politesse basiques disparaissent complètement. C’est pour cela qu’il est important de les intégrer systématiquement quand tu apprends et pratiques, pour qu’elles deviennent automatiques. Tu seras au moins sur de n’avoir choqué personne pendant ton entretien.

Cela te semble anecdotique ?  Tu risques pourtant de passer pour « un gros lourd » et laisser une mauvaise impression. Pour aller plus loin sur le sujet, je t’invite à lire mon article sur le sujet : « Restons polis… même en anglais »

 

Soyons optimiste, la partie en anglais d’un entretien n’est pas un piège, mais une occasion de te démarquer. Prépare-toi sérieusement, entraîne-toi, et tu verras, tu seras bien plus serein le moment venu. Et qui sait, peut-être qu’un jour, c’est toi qui feras passer l’entretien… en anglais !

Si tu veux pratiquer avec une professionnelle qui pourra t’aider à mieux construire ton discourt et (éventuellement) corriger tes erreurs, j’ai des solutions pour toi.

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